(Si vous désirez m’inviter à jouer chez vous, ou dans un événement que vous organisez, allez jeter un coup d’oeil sur la page “Verbatim sur scène” 👌.)

Le mec

Je m’appelle Tim.

Je suis belge. Je suis né à Louvain, j’ai grandi à Profondeville, j’ai étudié à Namur et à Louvain, j’ai vécu et travaillé à Gand et à Bruxelles. J’habite aujourd’hui à Limal, dans la commune de Wavre.

D’un point de vue académique, je suis docteur en linguistique. Je parle plusieurs langues. J’ai aussi des brevets d’Animateur et de Coordinateur de Centres de Vacances, et j’ai longtemps animé des enfants et des adolescents en séjours et en plaines de vacances, pendant les congés scolaires. J’ai travaillé à la croisée du secteur de la jeunesse et du secteur du tourisme – j’ai notamment bossé pour une assoc’ où je coordonnais l’organisation de séjours de vacances pour environ 4.000 enfants par an.

J’ai l’âme d’un voyageur. En 2014-2015, juste après mon doctorat, j’ai voyagé pendant 5 mois avec mon ami Val [voir notre page facebook]. On a fait le tour de l’hémisphère nord, au départ de Namur – traversant le nord de l’Europe et la Russie, volant jusqu’à Hawaï, puis roulant au travers des Etats-Unis et du Canada.

Ensuite, en 2019, j’ai voyagé 6 mois dans “les Amériques” avec mon amoureuse Clem – 3 mois en Amérique du Sud, 3 mois en Amérique du Nord [voir notre page facebook]. Je dois à ce voyage ma première expérience de blogueur – avec notre blog Team Claim the World.

En mode voyageur (Machu Picchu, 2019)

Pendant ce second voyage, j’ai énormément réfléchi à ce que je voulais faire de ma vie. Mon projet “Verbatim” a pris de l’ampleur – dans ma tête, mais aussi sur le papier. Ce blog-ci est l’un des fruits de ces réflexions. J’étais à Miami Beach, dernière destination du périple, au moment d’en créer la première page! 😉

L’artiste

Je m’appelle Verbatim – c’est mon nom de plume quand j’écris des rimes.

L’idée part un peu d’un délire. Quand j’étais ado, avec mon petit frère Matth et mon voisin Guillaume, on écoutait du rap – IAM, Sniper, Starflam, MC Solaar, Disiz la Peste… On était à peu près les trois seuls jeunes du quartier qu’on habitait, et quand on se promenait dans les rues le soir, on imaginait que les vieux du coin nous voyaient d’un mauvais œil (même si on était plutôt des gentils). Du coup, on s’était fait dans nos têtes nos personnages de gangsters, aspirants rappeurs: Komath, Ultim et Disiz the Guigz. 🙂 On se disait que ça n’avait pas l’air trop compliqué, de rapper… Pourtant, à l’époque, à l’exception de quelques punchlines bien pourries, on n’a jamais rien concrétisé – nos personnages n’étaient qu’imaginaires.

(Je ne me risquerai pas à classer au rang de rap les poèmes que j’écrivais dans ma prime jeunesse pour mes amoureuses, ou pour mes grands-parents… 😀 )

A 17 ans, j’ai reçu un synthétiseur. Mon ami Val a installé Guitar Pro 5 sur mon PC. J’ai commencé à bidouiller un peu de musique.

Mon premier synthé (photo 2007)

A 22 ans, j’ai pris des cours de solfège et de piano. J’ai décidé aussi de mettre par écrit quelques premières lignes de texte – longtemps sans ambition, sans prétention… J’avais beaucoup de “débuts d’idées” dans la tête, mais j’étais très mauvais pour aller jusqu’au bout de quoi que ce soit. De toutes façons, être artiste (et a fortiori rappeur), ne faisait pas partie de mon champ des possibles – c’était tout au plus un fantasme lointain, dont tout mon environnement me rappelait constamment l’impossibilité. C’est néanmoins à ce moment-là qu’Ultim est devenu Verbatim. Le nom date de 2012, je crois.

2009 vs. 2019 (héhé)

Par la suite, j’ai quand même écrit quelques morceaux plus finalisés – avec un texte complet, et un beat composé sur mesure (en MIDI, via Guitar Pro…). La plupart de ces morceaux étaient dédiés spécifiquement à un événement ou une activité de ma vie: la plaine de vacances de telle année, la formation d’animateurs de telle autre, les 50 ans de ma maman. Rien d’universel, donc – mais ça m’a permis de progresser, et de réaliser que j’étais bel et bien capable d’écrire plus que des bribes de morceaux. J’ai aussi écrit un couplet pour un morceau des Steeplejacks (un groupe de pop-rock de ma région composé de copains à moi) et je l’ai chanté avec eux aux Fêtes de Wallonie de septembre 2013 – c’était la première fois que Verbatim montait sur scène.

Un morceau à l’occasion des 50 ans de ma maman (2013)

Lors de mon voyage de 2014-2015, je m’étais dit que je prendrais le temps d’écrire un maximum de textes. Je suis rentré en n’ayant presque rien écrit – si ce n’est deux petits paragraphes en anglais pour accompagner une compo de mon ami Val au ukulélé (que nous avons chantée au volant de notre van, sur les routes de l’Amérique du Nord). Entre 2015 et 2018, j’ai encore fait quelques chansons pour des activités ou des anniversaires dans mon entourage, mais la progression est restée lente et les ambitions modestes.

En 2016, j’ai quand même eu une première envie d’aller un peu plus loin – qui s’est concrétisée par le réenregistrement de deux anciens morceaux, cette fois sur des prods d’Arnaud Rossomme (un copain musicien mieux équipé que moi) et le tournage, en 2017, d’un premier clip avec l’aide de mon petit frère et de ses potes. Ce ne fut pas l’année de la consécration, mais ce fut une étape motivante!

Enregistrement chez Arnaud Rossomme (2016)

Puis en juillet 2018, il y a eu comme un déclic. Sans encore bien m’en rendre compte, j’ai pris la décision la plus importante de la vie de Verbatim: inspiré par mes lectures des ouvrages et newsletters de Tim Ferriss et de James Clear, j’ai établi que j’écrirais dorénavant chaque jour au moins une ligne de texte – la ligne étant définie ici comme toute unité linguistique non nulle présentant un caractère artistique (rythmique, allitératif, rimé) intéressant. Le 11 juillet 2018, j’ai commencé une note dans Google Keep avec une première punchline. Elle était peu convaincante, mais le train était lancé! A la même époque, j’ai aussi acquis un Dualo (un instrument de musique sympa qui, parallèlement à ma nouvelle résolution, a donné du regain à mon envie de composer de la musique) ainsi qu’un nouveau micro et une carte son externe.

2018 fut également l’année de deux nouveaux passages sur scène (cinq ans après le premier): d’abord en août, au festival Esperanzah, sur la scène ouverte coordonnée par mon pote REQ (où j’ai ressorti le morceau en anglais composé et interprété avec Val), ensuite en octobre, à Namur, lors de l’ouverture du bar “Chez Juliette” (où j’ai notamment partagé une première version de la Fable des Deux Chasseurs). Dans les deux cas, j’étais hyper stressé avant de monter sur scène… mais aussi ultra excité à l’idée de sortir de ma zone de confort et de partager enfin mes textes avec d’autres! Ca n’a fait qu’augmenter ma motivation à continuer à écrire… et j’ai commencé à rêver de plus.

Avec Val, sur la scène ouverte du festival Esperanzah (2018)

Du coup, bien vite, la note Keep s’est transformée en classeur dans OneNote – avec différentes pages où mes fragments de textes sont devenus, petit à petit, des morceaux. Je n’ai pas respecté ma résolution à 100% – il y a eu des jours sans aucune inspiration – mais néanmoins, en tout juste moins d’un an, j’ai terminé des morceaux que j’avais en tête depuis des années, j’ai écrit plein de nouveaux textes, j’en ai enregistré quelques-uns… et j’ai d’ores et déjà de la matière à potasser pour les mois et les années à venir.

C’est dans ce contexte que j’ai commencé à avoir l’idée de ce blog, pour partager mes péripéties artistiques et me donner une motivation supplémentaire à bosser. Au moment de créer ce site [en juillet 2019], je suis encore loin d’un quelconque aboutissement, mais la gestation a assez duré. J’ai envie de partager mes textes, de récolter des retours, de collaborer avec d’autres artistes – et mon blog est donc lancé! J’ai hâte de voir ce que le projet Verbatim peut donner quand je me concentre dessus à 100%. 😉

Après 2019, mon projet a encore bien évolué. Même s’il conserve un volet “rap”, je me suis notamment beaucoup concentré sur l’écriture de “Fables”, et sur leur mise en musique et leur présentation en “live”. Plus de détails sur les pages concernées de ce blog:

Le blog

C’est donc en juillet 2019 que je décide de passer le pas: depuis une chambre d’hôtel à Miami Beach, je réserve le nom de domaine “verbatim-rap.blog” et je commence à écrire. Quelques jours plus tard, l’aventure Team Claim the World sera achevée, et j’ai besoin d’un nouveau projet créatif sur lequel concentrer mon énergie. Je sens que le projet Verbatim est mûr pour remplir cette fonction!

Au moment de lancer ce site, je considère que peu de gens connaissent mes textes… et la principale raison de cette méconnaissance, c’est que je n’ai jamais rien mis en place de très concret pour les partager. Avec ce blog, ainsi que ma chaîne Youtube et ma page facebook, je désire changer ça!

Spécifiquement, les objectifs que je me fixe au travers de ce blog sont:

  • Partager mes textes et mes morceaux, pour qu’un maximum de gens puisse(nt) les découvrir;
  • Récolter des retours, en vue de m’améliorer (qu’est-ce qui plait? qu’est-ce que je devrais creuser plus? qu’est-ce que je devrais peut-être laisser tomber?);
  • M’attirer des bons filons et des idées de collaborations;
  • Décrire mon processus créatif et raconter mon parcours, pour inspirer d’autres aspirants artistes, et pour m’aider moi-même à structurer ma progression mentalement;
  • M’imposer un cadre et une motivation externe supplémentaire, pour continuer à progresser et combattre la procrastination. 🙂

Dès lors, au moment de me lancer, j’imagine que je pourrai écrire des articles d’au moins trois types: (1) des présentations de textes et de morceaux, (2) des récits d’anecdotes artistiques et de collaborations fructueuses, et (3) des réflexions méthodologiques sur mes manières de travailler et les outils que j’utilise. Ca, c’est donc ce que j’ai en tête juste avant de commencer à rédiger… On verra ce que ça donnera concrètement dans les semaines à venir!

En outre, j’ai dans un coin de ma tête l’idée de faire aussi (dans un second temps?!) des portraits et interviews d’autres artistes, qui m’ont inspiré d’une manière ou d’une autre. Stay tuned! C’est une idée encore assez abstraite, mais elle pourrait se concrétiser à mesure que s’étend mon carnet d’adresses… 🙂

Si vous m’avez suivi jusqu’ici, le moment est venu d’aller découvrir tout ça:

Et si vous voulez me contacter, filez sans tarder sur ma page facebook! Je suis au taquet, et je vous attends. 😀